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L’optimisation de la chaîne de production en imprimerie

Par Pascal Malingue.

Vous le savez, nous le savons, le secteur de l’imprimerie est très concurrentiel. Les clients exigent de la qualité, de la rapidité et tout cela à des coûts compétitifs. Optimiser la chaîne de production est donc une nécessité pour les imprimeurs. Pour ce faire, il ne faut pas se cantonner à un unique point en particulier mais à l’ensemble : processus, ressources humaines, technologies.

Dans cet article, l’équipe de Cadratin Software souhaite vous présenter des solutions éprouvées afin d’obtenir des procédés les plus optimisés possibles. Le but étant d’améliorer votre productivité, de réduire les coûts et de satisfaire voire de dépasser les attentes de vos clients.

Les enjeux de l’optimisation des processus

La chaîne de production d’une imprimerie est constituée de différentes étapes interdépendantes (pré-impression, impression et post-impression). Chacune devant être exécutée avec précision pour garantir non seulement la qualité du produit final mais aussi la rentabilité et la durabilité de l’ensemble du processus.

Et comme nous l’évoquions en introduction : concurrence, clients exigeants, digitalisation sont autant de défis auxquels sont confrontés les imprimeurs. Pour surmonter ces derniers, une chaîne de production fluide de part une bonne optimisation est importante. Elle vous permettra ainsi de minimiser les retards et de maximiser l’efficacité au sein de votre structure.

Si une imprimerie gère parfaitement la pré-impression mais délaisse l’étape de post-impression, elle accusera d’éventuels retards, de l’insatisfaction client et finalement une moindre rentabilité.

A noter également, que ce secteur doit faire face à son impact environnemental. Les clients sont plus enclins à choisir des entreprises éco-responsables. C’est pourquoi, optimiser signifie aussi réduire le gaspillage, préserver les ressources et adopter des pratiques durables.

Optimiser les étapes de pré-impression

Traitement du texte et des images, mise en page, épreuvage et bon à tirer, la pré-impression comporte de nombreuses étapes. Ces dernières peuvent être optimisées à l’aide de technologies éprouvées.

Le soft-proofing ou épreuvage à l’écran : ce type de modules a été ajouté il y a déjà quelques décennies à divers logiciels tels que Photoshop. Cette technique permet de visualiser à l’écran le rendu d’un document imprimé plutôt que de devoir faire cet épreuvage sur papier. L’idée étant de faire en sorte que le rendu soit aussi fidèle que possible par rapport à ce qui est visible à l’écran. Le soft-proofing permet de gagner du temps et de réduire les coûts en minimisant la nécessité d’épreuves papier. Toutefois, l’écran utilisé devra être calibré avec précision pour s’assurer que les couleurs affichées soient le plus proches possible de celles qui seront imprimées.

Le RIP ou Raster Image Processor : plus tout jeune non plus, ce procédé a toujours autant d’atouts. Il s’agit d’un composant logiciel qui convertit les fichiers numériques en format raster (bitmap). Les images et textes contenus dans un fichier PDF par exemple, seront interprétés et convertis en une grille de points comprise par les dispositifs d’impression. Son arrivée a grandement simplifié et accéléré le processus de pré-impression, permettant un contrôle plus précis sur l’aspect final du produit imprimer. Aujourd’hui, les RIP sont adaptés pour différents types d’impression comme l’offset, la flexographie, la gravure et le numérique.

L’automatisation et les intelligences artificielles : l’automatisation des flux de travail a pris son envol dès le début des années 2000 avec l’amélioration des logiciels de gestion de la production. Cela a permis aux imprimeurs de supprimer les étapes manuelles redondantes, de réduire les erreurs et de maximiser la productivité.

L’optimisation de la phase d’impression

L’étape de l’impression est le point central du processus.

Les imprimantes nouvelles générations : dès la fin du 20ème siècle, l’impression numérique a changé la donne dans le secteur de l’imprimerie. Et au fur et à mesure des années, de nombreuses améliorations sont à noter : têtes d’impressions plus performantes, meilleure gestion des couleurs, vitesse d’impression accrue. Ces dernières ont permis de rendre ces machines plus compétitives face aux imprimantes laser ou offset. Avec le numérique, les imprimeurs gagnent en flexibilité notamment pour des tirages en petites séries.

Les encres à séchage rapide : utiliser ce type d’encre, vous permettra de réduire le temps nécessairement consacré au séchage. Certaines de ces encres sont même écologiques et contribuent à une démarche plus durable.

La maintenance préventive : un programme de maintenance régulière permet de minimiser les temps d’arrêt et d’optimiser la qualité d’impression. Des vérifications régulières des appareils sont donc nécessaires. Depuis peu, les intelligences artificielles font parler d’elles, mais elles sont déjà utiles dans le domaine de l’imprimerie. Certains logiciels qui en sont dotés proposent de détecter à l’aide de leur IA quand une machine aura besoin d’une maintenance.

Pour une post-impression optimale

Place maintenant à la finition de l’imprimé. Le découpage automatisé : cette méthode permet d’accélérer considérablement le processus et de minimiser les erreurs de coupe. De nombreuses machines à commandes numériques offrent aujourd’hui des fonctionnalités comme le réglage automatique de la profondeur de coupe, garantissant de ce fait une qualité constante.

La reliure écologique : ce type de reliure permet de réduire l’empreinte environnementale de l’entreprise. Il existe, par exemple, des systèmes de reluire mécanique ou thermique.

Le contrôle qualité automatisé : des solutions existent et permettent de mettre en place un contrôle qualité à l’aide de capteurs et de caméras en mesure de détecter instantanément toute irrégularité ou défaut du produit imprimé. Ces systèmes offrent un suivi sans interruption soit une garantie non négligeable.

Centraliser et piloter la production à l’aide d’un ERP

Les logiciels de gestion dédiés aux imprimeurs comme l’est Cadratin Software, rendent la gestion d’une imprimerie fluide et limpide. Notre solution disponible sur Mac et Windows offre une vue panoramique des opérations : affectez automatiquement les étapes de productions aux postes de travail, pilotez vos stocks, choisissez vos ordres de priorités… Notre ERP vous fera gagner du temps !

Le secteur de l’impression en aura vu des innovations et bouleversements. Mais grâce à celles-ci, chaque étape de la chaîne de production peut être affinée et optimisée. Et si vous souhaitez en savoir plus sur notre ERP pour imprimeurs, vous pouvez télécharger la démo gratuitement !

Signature Pascal Malingue Cadratin Software

Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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Zoom sur l’impression braille : la route vers l’accessibilité

Par Pascal Malingue.

La singularité de l’impression braille en fait une rareté sur le territoire français. Les imprimeries qui proposent des imprimés de ce type sont peu nombreuses. Pourtant, l’histoire de ce langage nous rappelle qu’il est bien plus que cela : c’est une véritable porte sur le monde pour les personnes malvoyantes. Née de Louis Braille au XIXème siècle, cette écriture tactile est un appel à l’inclusion et à l’autonomie.

L’importance du braille ne peut être sous-estimé. D’après la Fédération des aveugles de France, près de 1,7 million de personnes sont atteintes d’un trouble de la vision dont 207 000 aveugles ou malvoyants profonds ! Et au-delà de ces chiffres, l’accessibilité devrait être au cœur de nos priorités. Intégrer ce langage aux supports imprimés, que ce soit sur les emballages alimentaires ou les livres est loin d’être un luxe mais bien une nécessité.

Alors que le digital révolutionne le secteur de l’imprimerie, n’est-il pas temps de redonner au braille sa noblesse afin que ce ne soit plus une exception mais la règle ?

Comprendre le braille

Tout jeune adolescent, Louis Braille, atteint de cécité à la suite d’un accident à l’âge de trois ans, met au point un alphabet emprunté à la technique de l’écriture nocturne appelée aussi sonographie inventée par Charles Barbier de la Serre. C’est ainsi que le braille vit le jour.

Aujourd’hui, il demeure un outil d’inclusion indétrônable. Mais force est de constater que son apprentissage et son utilisation sont encore en retrait. En 2018, Handicap.fr rappelait que seulement 15% des personnes malvoyantes étaient en mesure de lire le braille, en France. Un constat qui pousse à réfléchir sur les leviers d’action possibles pour favoriser son apprentissage et son intégration dans divers supports imprimés, favorisant ainsi l’autonomie des personnes malvoyantes.

Techniques d’impression en braille

Les méthodes d’impression sont variées et s’appuient sur des machines innovantes.

On distingue notamment la technique d’embossage. Les embosseuses fonctionnent en créant des points en relief à travers une feuille de papier. Ainsi sont créés des caractères braille perceptibles au toucher. L’Everest est une de celle-ci. Haut de gamme, elle offre une impression braille de qualité. Elle permet une impression recto verso, sans endommager les points du côté opposé.

Certaines imprimantes sont également en mesure de superposer plusieurs couches de vernis UV pour créer un relief 3D sur une grande variété de support. L’intérêt de telles machines, c’est qu’elles permettent de marquer des supports imprimés qui sont à destination de personnes non-voyantes comme des personnes voyantes.

Bien sûr d’autres techniques existent, comme la gravure ou des méthodes qui utilisent la chaleur pour créer du relief.

Des imprimeurs qui ont choisi le braille

En France, quelques imprimeurs se démarquent dans ce domaine, bien qu’ils restent encore rares.

Dans ce contexte, le CTEB (Centre de Transcription et d’Edition en Braille) mérite une mention spéciale. Cette association située à Toulouse est à la fois une maison d’édition proposant des ouvrages destinés aux personnes malvoyantes mais aussi la plus grande imprimerie braille actuellement. Ainsi ils garantissent l’accès à l’information et à la culture pour les personnes non-voyantes ou malvoyantes.

Il y a également l’Association Valentin Haüy* fondée en 1889. Cette dernière a pour mission d’assister les personnes malvoyantes à travers diverses actions dont l’offre d’ouvrages en braille. Elle dispose de deux imprimeries intégrées qui permettent de produire une large gamme de documents en braille.

Pour finir notre présentation des imprimeries braille les plus connues, nous souhaitions aussi vous parler de l’entreprise Laville Braille. C’est une imprimerie spécialisée dans le gaufrage et le thermo relief. Située à Lyon, l’expertise des équipes s’étend à l’élaboration de divers supports : cartes de visite, plaquettes, étiquettes, menus de restaurant, etc. Et le tout en braille !

*A noter que cette association porte le nom de l’un des premiers à s’intéresser aux aveugles et malvoyants : Valentin Haüy. Ce dernier fonda en 1786, à Paris, la première école pour les enfants déficients visuels qui est toujours existante aujourd’hui sous le nom d’INJA.

Imprimerie et braille, la route vers l’inclusion

Bien plus qu’une avancée technique, intégrer le braille c’est endosser une responsabilité sociale et œuvrer pour une société inclusive. La route est encore longue, les procédés restent encore à être perfectionnés. Les délais d’impression sont longs, un livre de poche de 300 pages finira par en faire le double car l’écriture braille nécessite plus de place pour assurer une bonne lecture digitale. Le coût final est donc plus important qu’un livre lambda.

Il est à espérer que les prochaines années soient témoins d’innovations encore inédites permettant d’améliorer encore un peu les techniques d’impression braille. Peut-être arriverons nous à créer un avenir où chaque lettre, chaque image et chaque packaging puissent parler à tous les sens sans exception.

Signature Pascal Malingue Cadratin Software

Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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L’essentiel de la gestion des stocks en imprimerie

Par Pascal Malingue.

Chez Cadratin Software, nous sommes conscients de l’importance d’avoir une vue d’ensemble des stocks. Une gestion optimisée de ceux-ci peut s’avérer être un véritable pilier de rentabilité pour votre imprimerie. Et des lacunes dans cette gestion peuvent impacter la productivité et les coûts. C’est là que nous intervenons. En tant qu’éditeur d’un ERP dédié aux imprimeurs, nous avons intégré à notre solution des outils précis et intuitifs pour vous aider à maîtriser vos stocks. Et dans cet article, nous souhaitons vous partager les meilleures pratiques pour une gestion des stocks optimale.

Les besoins spécifiques de l’imprimerie

Si l’on compare le secteur de l’imprimeur à d’autres industries, il est facile de se rendre compte que ses besoins en matière de gestion des stocks sont plutôt uniques. Cela pourrait presque s’apparenter à un vrai casse-tête logistique. Et pour cause, ce domaine nécessite une grande diversité de matériaux ! Encres, papiers, plaques, et bien d’autres.

Pour éviter les retards et optimiser la production, la coordination entre les commandes et le stock doit être réglée comme sur du papier à musique. Ce défi se traduit par des fluctuations saisonnières, des demandes de dernières minutes ou encore par des tirages limités.

En imprimerie, gérer son stock revient à devenir jongleur. Cela demande de la finesse, de l’anticipation et un peu de technologie. Et pour que tout roule, un logiciel de gestion, comme celui que nous proposons chez Cadratin, peut se révéler être un allié indéfectible.

Les techniques de prévision

Nous en parlions plus haut : l’anticipation dans l’imprimerie est essentielle. C’est ce qui vous permettra de répondre efficacement aux besoins de vos clients. Mais comment prévoir avec précision les demandes à venir ? En fait, plusieurs solutions s’offrent à vous :

Analyser les ventes passées et les tendances saisonnières peut aider. Toutefois, le passé ne suffit pas toujours. Pour obtenir une vue plus affinée des fluctuations possibles, l’analyse de régression et la moyenne mobile, par exemple, peut être utile.

Se baser sur le principe du flux tendu ou du « juste-à-temps » vous permettra de ne passer commande auprès de vos fournisseurs que lorsqu’une commande client sera confirmée. C’est une bonne solution pour minimiser les coûts de stockage. En revanche, il vous faudra une excellente coordination avec vos fournisseurs !

Classer les articles que vous avez en stock selon leur importance permet de concentrer vos efforts de gestion sur les produits, matériaux les plus critiques. Il s’agit de la méthode ABC. On trie les produits selon trois catégories : « A » seront les plus importants, « B » pour ceux d’importance moyenne et « C » pour les moins importants.

Utiliser la méthode de réapprovisionnement fixe vous permettra de conserver un stock constant. Cela implique de commander la même quantité d’un matériau dès qu’une commande client est passée. Et ce, quel que soit le niveau du stock actuel !

Comment Cadratin Software peut vous aider ?

Pour rester compétitif et efficace, l’adoption d’outils technologiques pertinents est nécessaire. Un must-have pour les imprimeries est d’utiliser un ERP dédié à leur secteur d’activité, comme celui que nous proposons.

Notre solution vous offre une vision globale et intégrée des opérations. Elle vous permettra d’avoir une meilleure coordination entre vos différents services, une traçabilité améliorée de vos commandes et bien entendu, une gestion de stock plus précise !

Mais les avantages ne s’arrêtent pas là. Notre logiciel de gestion facilitera aussi la communication avec vos clients, l’analyse des données de vente, etc. En somme, intégrer un ERP dans votre imprimerie est non seulement judicieux mais aussi essentiel pour la pérennité et la croissance de votre entreprise.

Quelques conseils supplémentaires…

L’optimisation de vos espaces de stockage ne peut qu’être bénéfique. Utilisez la verticalité et la flexibilité. Avoir des zones dédiées pour des matériaux à rotation rapide, par rapport à ceux à rotation lente, peut drastiquement améliorer l’efficacité.

Pour éviter les retards de production liés à des erreurs d’approvisionnements, il faut voir grand. Le choix de vos fournisseurs est primordial. Et avoir une relation solide avec eux aussi ! Et si vous n’êtes pas allergique aux technologies, l’utilisation de plateformes d’achat en ligne, vous simplifiera la tâche.

Faites réaliser des audits ! Loin d’être un terme simplement à la mode, l’audit permet d’avoir une vue d’ensemble de vos opérations, de révéler les points forts et les points à améliorer. Avec les données que vous obtiendrez, vous pourrez procéder à des ajustements bien ciblés, optimiser vos ressources et maximiser votre productivité.

La formation continue et la montée en compétences des équipes sont aussi des leviers à prendre en compte. Et pour cause : maîtriser les dernières techniques, comprendre les nuances de nouveaux matériaux et intégrer des outils technologiques avancés nécessitent une mise à niveau constante.

En conclusion

Le domaine de l’imprimerie demande une expertise pointue et des outils à la hauteur pour la gestion des stocks. Notre solution a été conçue avec la précision requise pour vous guider vers l’excellence opérationnelle. Pour en savoir plus, vous pouvez nous contacter ou télécharger dès à présent notre version de démonstration gratuitement.
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Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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L’imprimerie et la gestion des déchets : enjeux et solutions

Par Pascal Malingue.

Pour clôturer notre série d’articles sur l’écoresponsabilité en imprimerie, nous avons choisi le grand sujet de la gestion des déchets. En tant qu’acteur de ce secteur, vous savez que cela peut représenter un défi de taille. Si le grand public est charmé par le produit final, la responsabilité qui pèse sur vos épaules ne s’arrête pas à la livraison. Et tant pour votre image de marque que pour l’environnement, il est vital d’adopter une vision globale, intégrant chaque étape de vos processus, afin d’améliorer votre gestion des déchets.

Les principaux types de déchets générés en imprimerie

En matière de déchets, l’industrie de l’imprimerie, comme tout autre secteur industriel, a un certain poids. De la conception à l’impression finale, chaque étape du processus contribue à générer des déchets : passes et rognures, impressions défectueuses, encres résiduelles et solvants usagés, plaques d’impression, emballages de matières premières, produits de nettoyage, eaux usées… Comprendre la nature des déchets, c’est la première étape pour les réduire à la source.

Ces déchets se divisent en deux catégories : les banals et les dangereux.

Pour les premiers, bien que non souhaitables, ne présentent pas un danger immédiat pour la santé humaine ou l’environnement. Les rognures de papier, les cartons et certains types d’emballages tombent généralement dans cette catégorie. La plupart de ces matériaux doivent être envoyés vers des installations de recyclage afin d’être revalorisés.

Quant aux déchets dangereux, ils posent un risque significatif et exigent une manipulation et une élimination plus strictes. Cela inclut des solvants usagés, certaines encres résiduelles et les produits de nettoyage chimique. Ces substances peuvent être inflammables, toxiques, ou corrosives et leur mauvaise gestion peut entraîner des conséquences graves tant pour la santé que pour l’environnement.

Ce que dit la loi sur la gestion des déchets

« Tout producteur ou détenteur de déchets est responsable de la gestion de ces déchets jusqu’à leur élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers. » Article L541-2 du Code de l’environnement. Les activités industrielles sont donc rigoureusement encadrées, y compris celles du secteur de l’imprimerie. Pour répondre aux règlementations des principes sont à respecter.

Pour commencer, il est nécessaire de classifier et d’étiqueter correctement les déchets. Notamment pour faire la distinction entre les déchets banals et les déchets dangereux dont nous parlions plus haut. Cela permet de définir le traitement adéquat pour chaque type de déchet. Le stockage doit également être pris au sérieux, surtout pour les déchets dangereux. Des contenants spécifiques et des zones dédiées sécurisées sont nécessaires pour minimiser les risques d’accident.

Concernant leur collecte, transport et élimination, il faut impérativement faire appel à des entreprises agréées. Les déchets dangereux nécessitent des précautions supplémentaires et ne peuvent être mélangés avec d’autres déchets. D’autant plus que différents traitements sont applicables. Le recyclage est favorisé pour les déchets de papier, cartons par exemple. Tandis que les déchets dangereux peuvent nécessiter un traitement chimique, une incinération particulière voire un confinement.

Vous avez aussi la responsabilité d’établir et de tenir un registre de suivi des déchets, indiquant les quantités, les types et méthodes de traitement utilisées. Ce document peut être soumis à des contrôles par les autorités compétentes lors d’inspections.

De plus, certaines catégories de déchets nécessitent une déclaration aux autorités locales ou régionales. Par exemple, la production de déchets dangereux doit souvent être déclarée à la préfecture du département où se trouve l’installation.

Des solutions pour une gestion plus « green »

Une prise de conscience croissante de l’impact environnemental des déchets pousse les industries graphiques à évoluer. De nombreuses imprimeries adoptent des pratiques plus durables et responsables : utiliser des encres dites plus « vertes », des matériaux revalorisés comme le papier recyclé, utiliser du papier provenant de forêts durablement gérées, se tourner vers des certifications environnementales ou des écolabels, établir des partenariats (entreprises de recyclage, éco-organismes…) ou encore négocier auprès des fournisseurs pour réduire les emballages…

Avec toutes ces alternatives et possibilité à leur portée, les imprimeurs peuvent améliorer leurs processus afin de réduire leurs déchets et notamment leurs déchets dits dangereux.

Les avantages d'une bonne gestion des déchets

L’optimisation de votre gestion des déchets peut vous apporter beaucoup.

En effet, l’engagement en faveur de l’écologie est devenu un atout majeur pour une bonne image de marque. Mettre en avant une démarche d’impression respectueuse de l’environnement peut être un facteur décisif pour le choix des clients. C’est un avantage concurrentiel non négligeable !

Concernant le personnel, les avantages sont également au rendez-vous. Les employés se sentent généralement plus engagés et valorisés lorsqu’ils travaillent pour une entreprise ayant des valeurs écologiques affirmées. Vous y gagnerez une meilleure productivité, moins de turn-over et vous renforcez le sentiment d’appartenance à l’entreprise.

Ainsi, la gestion écologique des déchets dépasse le simple cadre environnemental pour s’inscrire dans une stratégie globale bénéfique à l’entreprise, tant sur le plan financier que social.

Le mot de la fin

Imprimerie et démarche écologique sont intimement liées. Il est donc capital pour les imprimeurs de transformer leurs méthodes. Non seulement cette transition promet des avantages économiques mais elle renforce aussi la responsabilité sociale de l’entreprise. Pour chaque acteur de ce secteur, c’est une opportunité inouïe de faire partie de cette évolution, tout en proposant une valeur ajoutée à ses clients.

Pour ce qui est de la gestion de votre imprimerie, l’équipe de Cadratin Software propose un ERP dédié aux imprimeurs. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter ou bien à télécharger la version de démonstration gratuitement.

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Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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Imprimerie écoresponsable : zoom sur les encres

Par Pascal Malingue.

À la suite de notre article précédemment publié, axé sur l’impression sur des matériaux recyclés, il nous semblait judicieux de creuser encore plus le sujet de l’éco-responsabilité dans le secteur de l’imprimerie. Si le choix du support joue un rôle capital, l’encre utilisée n’est pas en reste.

Alors que nous naviguons déjà en plein cœur de la révolution « verte », l’encre se trouve au centre des débats. Historiquement, son impact environnemental n’était pas des moindres. En effet, certaines encres utilisées dites minérales contiennent des solvants volatils et polluants. Toutefois, les encres écologiques à base d’eau ou de produits végétales, ont permis de réinventer les standards de l’impression.

Historique et émergence des encres « écologiques »

Depuis l’Antiquité, l’encre fut utilisée dans diverses formes d’impression. L’impression moderne n’a véritablement débuté qu’au 15ème siècle avec l’invention de la presse d’imprimerie par Johannes Gutenberg avec ses caractères en métal réutilisables et interchangeables. A cette époque, l’encre étant à base d’huile, elle était épaisse et brillante.

Puis, le temps de l’industrialisation arriva. Le 19ème siècle vit la production d’encre subir des changements. Pour répondre à la demande croissante de la presse et de l’édition, les fabricants ont commencé à utiliser des pigments plus stables et des véhicules plus performants. Les encres à base de solvants ont été créées afin d’accélérer le temps de séchage et d’augmenter la production. C’est à la fin de ce siècle que l’impression offset vit également le jour.

A la fin du 20ème siècle, ce fut le tour de l’impression numérique. De nouvelles encres furent élaborées y compris les encres à séchage UV et les encres à base d’eau. Les préoccupations environnementales étant grandissantes, des innovations dans les encres dites écologiques ont vu le jour.

Au 21ème siècle, ces inquiétudes sur la durabilité et l’écologie perdurent encourageant le développement d’encres plus écologiques (encres végétales, à base d’eau et celles à faible teneur en COV ou composés organiques volatils).

Composition des encres : différences majeures

Quel que soit le type de procédé d’impression, l’encre est généralement composée de quatre éléments de base :

Les pigments ou colorants sont les substances qui donnent à l’encre sa couleur. Celles-ci représentent de 5 à 20 % du mélange ;

Le véhicule (huiles ou solvants) sert à transporter les autres composants et à fixer l’encre sur la surface. Il représente environ 50 à 60 % du mélange ;

Les résines ou liants ont pour rôle de maintenir le pigment en place une fois l’encre appliquée. Ces constituants représentent 15 à 30 % du mélange ;

Les additifs sont ajoutés pour ajuster les propriétés spécifiques telles que la viscosité, le séchage ou encore la résistance. Ils représentent environ 5 à 10 % du mélange.

Les encres traditionnelles ont été formulées à partir d’huiles ou de solvants issus de la pétrochimie ou d’hydrocarbures, comme certaines encres offset ou comme les encres à solvant souvent utilisées dans la flexographie ou l’héliogravure. Ces composés, bien que performants, n’en sont pas moins nocifs pour l’environnement et la santé humaine. Et notamment pour le personnel qui se voit en contact de composants potentiellement cancérigènes.

Toutefois, afin de respecter les législations qui visent à réduire les émissions de composés organiques volatils, à pouvoir se conformer aux nouvelles directives du 1er janvier 2023* et à minimiser l’impact environnemental du secteur de l’imprimerie, des encres plus « vertes » ont vu le jour comme les encres dites végétales et les encres à base d’eau par exemple.

Les premières ne contiennent ainsi pas d’huiles minérales mais des huiles végétales non toxiques : colza, tournesol, lin, soja… Grasses et apportant de belles couleurs, elles sont une bonne alternative à l’encre offset ! Concernant les secondes, elles peuvent contenir jusqu’à 75 % d’eau qui peut remplacer en totalité les solvants. Elles conviennent aujourd’hui à plusieurs procédés d’impression comme la flexographie, l’héliogravure ou encore la sérigraphie et sont généralement moins coûteuses que les encres à solvants.

Ces encres limitent voire suppriment l’émission de composés organiques volatils. Elles répondent donc aux exigences légales et permettent d’améliorer les conditions de travail des employés. Utiliser ce type d’encres peut aussi améliorer l’image de marque de votre imprimerie.

*1er janvier 2023 : interdiction d’utiliser des huiles minérales pour l’impression d’imprimés publicitaires. Tous les autres imprimés graphiques seront également concernés d’ici à 2025.

Les défis associés à l’adoption des encres dites « écologiques »

Bien que cela soit louable, adopter une démarche écologique dans le secteur de l’imprimerie, comporte son lot de défis.

En effet, pour les encres dites végétales, par exemple, il est nécessaire de s’assurer de leur provenance. Cultures intensives et déforestations peuvent être les conséquences de l’utilisation d’huiles végétales dans la formulation de ce type d’encres.

Concernant les encres à base d’eau, une révision des processus d’impression et de vos tarifs doit être effectuée car si les encres à solvants étaient louées pour le temps de séchage rapide, les encres à l’eau sèchent beaucoup plus lentement.

En conclusion

Tout n’est pas tout blanc ou tout noir dans la transition écologique de l’imprimerie. Toutefois, en prenant bien en considération les spécificités de chaque type d’encres, vous serez à même de trouver celles qui vous convient le mieux. D’autant plus qu’ici nous n’avons évoqué que les encres végétales et à base d’eau ! Il faut savoir que pour l’impression numérique, les encres latex ne contiennent pas de solvant et sont majoritairement aqueuses. Et si on considère le nombre d’innovations qui ont déjà vu le jour dans le domaine de l’encre, d’autres ne tarderont sûrement pas à faire parler d’elles ! Les prochaines pourraient d’ailleurs bien être à base d’algues (spiruline) !

L’utilisation de ces encres dites plus « vertes » est tout de même un pas en avant vers un avenir et une imprimerie plus durable.

Pour vous aider à suivre vos coûts, que ce soit pour l’achat d’encres, de feuilles ou de matériaux pour votre imprimerie, un logiciel de gestion est fortement recommandé. Vous pouvez tester notre ERP pour imprimeurs gratuitement en téléchargeant notre version de démonstration.

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Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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L’impression sur matériaux recyclés : enjeux et avantages pour l’imprimerie

Par Pascal Malingue.

Depuis plusieurs années maintenant, le secteur de l’imprimerie a dû prendre un tournant plus « vert ». Il ne s’agit pas d’un effet de mode mais bien une nécessité grandissante. D’après l’article d’Eco-NoteBK, l’industrie papetière serait la troisième industrie la plus polluante. C’est un chiffre qui amène à réfléchir dans un contexte de réchauffement climatique. C’est d’ailleurs ce qui pousse les consommateurs à être de plus en plus attentifs à leurs achats et à leurs impacts sur l’environnement. En effet, ces derniers ne cherchent pas seulement un produit mais également un impact positif.

Pour répondre à ces nouvelles attentes, le monde de l’imprimerie peut se mettre au « vert » en utilisant des matériaux recyclés ou du papier issu de forêts durablement gérées. L’équipe de Cadratin Software souhaite au travers de cet article vous présenter les enjeux et avantages de l’utilisation de tels supports.

Qu’est-ce que l’impression sur matériaux recyclés ?

Si l’on remonte à quelques décennies en arrière, l’impression était loin d’être verte. On ne se souciait pas encore du gaspillage ou de l’impact environnemental. Toutefois, les prises de conscience et le réchauffement climatique ont changé la donne. Et dès les années 90, les premiers écolabels ont vu le jour notamment en 1992 avec la création de l’Ecolabel Européen. Le but de ce dernier était de donner aux consommateurs une indication sur les produits qu’ils pouvaient acheter. Cette indication portait sur le fait que le produit soit respectueux de l’environnement durant son cycle de vie.

Le principe d’utiliser des ressources issues du recyclage pour l’impression est simple : récupérer les matériaux déjà utilisés, leur donner une seconde vie et les réintroduire dans le circuit afin de réduire l’empreinte écologique de secteur de l’imprimerie.

Les enjeux majeurs de l’impression sur matériaux recyclés

Qu’il s’agisse de papier, de plaques publicitaires ou de filaments, l’impression sur (ou de) matériaux recyclés est devenue une nécessité. L’impression 3D, cette petite nouvelle qui se démocratise, l’a bien compris. De plus en plus de bobines contiennent des matières recyclées comme le plastique par exemple. Et la papeterie n’est pas en reste. En France, 60,5 % des papiers sont triés et recyclés d’après CITEO. 90 % des papiers proviennent de ressources durables dont 33,5 % sont issus du recyclage ! Toujours d’après CITEO, « 1 million de tonnes de papiers graphiques recyclées permettent d’économiser 19 milliards de litres d’eau soit 6 400 piscines olympiques. ». Un très beau score qui prouve qu’utiliser du papier recyclé dans le domaine de l’imprimerie permet de faire vraiment la différence contre le dérèglement climatique.

En plus de cet enjeu environnemental, il y a un enjeu économique pour les imprimeurs. Se tourner vers le recyclé requiert une certaine audace entrepreneuriale. Mais comme nous l’évoquions aux prémices de cet article, les consommateurs ne sont plus seulement à la recherche d’un produit mais aussi à la recherche de l’impact positif qu’ils en tireront. Et pour ce faire, les clients sont prêts à payer un prix supérieur pour des produits imprimés respectueux de l’environnement.

Utilisation de matériaux recyclés : avantages et précautions

Vous l’aurez compris, deux enjeux majeurs sont en lice, écologique et économique. Chacun amenant son lot d’avantages. Votre empreinte carbone sera diminuée et vous pourriez améliorer l’image de votre entreprise auprès de vos clients. Ce qui pourra à long terme faire croître la rentabilité de votre imprimerie. En plus, votre choix d’utiliser de tels matériaux pourra également renforcer votre équipe et impliquer davantage vos salariés.

Toutefois, si vous souhaitez embrasser cette route, vous devrez faire attention à la qualité. Le rendu final de vos produits devra toujours rester impeccable malgré l’utilisation de tels éléments. Il vous faudra donc tester et former.

De plus, les consommateurs bien que de plus en plus enclins à tendre vers ce type de produits, restent méfiants face aux entreprises qui se disent « vertes ». Et il est facile de les comprendre avec le nombre de grandes firmes prêtes à jouer du Greenwashing. Afin de leur montrer vos bonnes intentions de nombreux écolabels pourraient vous être utiles et affirmer votre positionnement « vert » !

Et imprimer sur des matériaux recyclés est une chose mais il ne faudra pas oublier de participer à ce propre recyclage ! Chutes, cartons devront être recyclés pour, vous aussi, participer à la régénération de ressources recyclées.

Le dernier point sur lequel nous aimerions porter votre attention, c’est que le recyclage a ses limites. Bien que considérables puisque le papier peut être recyclé en moyenne jusqu’à cinq fois. Malgré tout, la régénération éternelle des matériaux n’est pas possible. Mais il existe d’autres alternatives : utilisation de papier issu de forêts gérées durablement ou du papier conçu le plus écologiquement possible en limitant les impacts liés aux procédés de fabrication (comme le blanchissement par exemple).

Pour conclure

L’utilisation d’éléments recyclés est une nécessité pour notre planète et peut apporter de nombreux bénéfices à votre imprimerie. Pour aller plus loin, nous vous recommandons de lire notre article au sujet des écolabels. D’autres mises en place peuvent être envisagées comme l’utilisation d’encres écologiques, la modification des procédés d’impression et en suivant la consommation énergétique de votre entreprise. Les matériaux recyclés ne sont qu’une première étape d’une démarche plus grande encore.

Afin de vous épauler dans cette transformation, un logiciel de gestion d’imprimerie peut s’avérer d’une grande utilité. C’est pourquoi nous vous proposons de tester notre ERP pour imprimeurs en téléchargement la version de démonstration gratuitement.

Nous espérons qu’au travers de cet article vous aurez compris à quel point un virage vers le « vert » vous permet de jouer un rôle dans la protection de notre planète mais aussi dans la redéfinition de votre industrie.

Signature Pascal Malingue Cadratin Software

Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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La réalité augmentée et l’imprimerie : un mariage prometteur

Par Pascal Malingue.

Voilà quelques années maintenant que la réalité augmentée fait parler d’elle. Celle-ci s’est vue mise sur le devant de la scène notamment avec l’arrivée d’applications mobiles comme Pokémon GO qui a suscité bons nombres de débats. De natures opposées, le numérique et le papier trouvent pourtant un terrain d’entente avec l’AR. Leur mariage ouvre un champ de possibilités pour les imprimeurs et leurs clients en quête d’une communication plus interactive. A travers cet article, l’équipe de Cadratin Software souhaite mettre en lumière les utilisations possibles de la réalité augmentée dans le secteur de l’imprimerie.

Qu’est-ce que la réalité augmentée ?

L’AR permet de superposer des informations numériques à notre environnement tangible. L’idée est de pouvoir regarder à travers son smartphone, par exemple, et de découvrir des images ou des informations supplémentaires.

Cette technologie n’étant plus du domaine de la science-fiction, elle est utilisée dans de nombreux domaines déjà comme l’éducation, la médecine ou encore le loisir avec les jeux vidéo. Autant dire que son potentiel est immense.

Pour en savoir plus sur celle-ci, vous pouvez consulter l’article de Microsoft à ce sujet.

Un soupçon de magie dans l’imprimerie

Depuis les presses de Gutenberg jusqu’aux presses numériques d’aujourd’hui, le secteur de l’imprimerie a bien évolué. Cette industrie sert finalement de passerelle entre les idées et les personnes. Et la réalité augmentée permet de lui donner une force supplémentaire.

Celle-ci apporte une nouvelle couche d’informations à l’imprimé. L’AR vient transformer l’aspect auparavant statique d’un objet en une expérience interactive. Des flyers aux affiches, la réalité augmentée apporte une touche de magie à l’impression. Comme le disait Arthur C. Clarke : « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie ».

Mais comment cette convergence s’est-elle concrétisée ? Ce fut progressif, mais cela a pris de l’ampleur avec l’évolution des smartphones. Avec des appareils photo intégrés et des processeurs de plus en plus puissants, nos mobiles sont devenus une plateforme idéale pour l’AR. Et cela peut également fonctionner avec une tablette, des lunettes…

Les avantages de cette union

La réalité augmentée révolutionne l’imprimerie à plusieurs égards en apportant un bouquet d’avantages aussi bien que pour les imprimeurs que pour leurs clients.

Cette technologie permet d’améliorer l’engagement des utilisateurs. Les entreprises peuvent ainsi animer leurs catalogues, brochures ou affiches avec des vidéos, des images 3D permettant aux consommateurs de découvrir leurs produits d’une manière immersive. C’est ce qu’a d’ailleurs réalisé le suédois IKEA dès 2014 avec son catalogue produits ! Ce système permet de rendre l’expérience de lecture plus engageante et mémorable. En découle une image de marque renforcée et une stimulation des ventes.

En somme, l’AR permet d’améliorer la communication mais également l’accessibilité. Précédemment, nous mentionnons le fait que cette technologie avec déjà trouver le chemin du secteur de l’éducation. En effet, les manuels imprimés peuvent être enrichis avec la réalité augmentée. Celle-ci aide à illustrer des concepts compliqués et rend l’apprentissage plus interactif et efficace.

Finalement, cette technologie permet aux entreprises d’obtenir un avantage concurrentiel certain en se montrant innovante. Ils pourront ainsi attirer une clientèle plus large et plus technophile.

Défis et perspectives

Vous l’aurez compris, la complémentarité entre la réalité augmentée et l’imprimerie promet de belles perspectives. En permettant de lier le digital au papier, qui soit dit en passant reste le meilleur en termes de confort et de facilité de lecture, l’imprimerie a un bel avenir qu’il attend.

Toutefois, avant de pouvoir lancer de nouvelles offres et de proposer à vos clients l’AR dans vos impressions, des défis sont à surmonter. Comme la question de partenariat avec une application apte à scanner des supports imprimés ou directement avec une agence de communication qui propose ce type de prestation. Cela peut également représenter des investissements initiaux pour la formation afin de s’adapter à de nouvelles méthodes. Et il ne faut pas oublier, le défi que nous sommes tous à même de rencontrer un jour : la résistance au changement.

Pour vous donner un exemple de réussite et vous montrer que c’est possible, vous pouvez découvrir cet article au sujet d’une imprimerie d’Angers qui s’est tournée vers cette technologie.

Pour conclure, la réalité augmentée offre aux imprimeurs la possibilité d’intégrer le numérique dans leurs offres, leur permettant de se différencier de leurs concurrents. C’est une opportunité d’innover, d’explorer de nouveaux marchés et de rester pertinents dans un monde de plus en plus numérique.

Cadratin Software vous propose de vous accompagner dans la gestion de votre imprimerie via son ERP. Vous pouvez le découvrir en le téléchargeant gratuitement depuis notre site. Et si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez nous contacter par téléphone au 05 61 00 46 46 ou par mail en suivant ce lien.

Signature Pascal Malingue Cadratin Software

Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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Achat ou location de machines d’impression : le guide

Par Pascal Malingue.

Chez Cadratin Software, pour travailler auprès de vous depuis 28 ans maintenant, nous connaissons le grand dilemme concernant l’achat ou la location des machines d’impression. Il est vrai qu’il ne s’agit pas d’une décision qui peut se prendre à la légère. C’est avant tout un choix stratégique qui impacte la flexibilité opérationnelle et la santé financière de toute entreprise sur le long terme.

A travers cet article, notre objectif est de vous fournir un aperçu détaillé des éléments à prendre en compte dans votre choix.

Analyser sa situation financière et ses besoins

Location ou achat, l’investissement dans une machine d’impression représente une dépense conséquente. La première étape est donc d’évaluer la situation financière de votre imprimerie : capacité de l’entreprise à supporter les coûts initiaux, les futurs frais récurrents liés à l’entretien et à la mise à niveau de l’équipement.

Parallèlement, il faut mesurer et définir vos besoins en termes de volumes d’impression, de diversité des travaux et de technologie d’impression. Pour vous donner un exemple, si vous travaillez dans l’impression numérique, secteur où tout évolue très rapidement, la flexibilité qu’offre la location pourrait plus vous convenir.

Ne perdez donc pas de vue les implications financières, opérationnelles et technologiques. Étudiez bien votre situation actuelle pour éviter de faire face à de mauvaises surprises plus tard.

Avantages et inconvénients

L’achat

Acheter une machine d’impression représente un investissement lourd mais durable ! Le principal avantage est qu’il est possible d’amortir le coût sur plusieurs années. La dépense peut ainsi être plus tolérable. Toutefois, le coût initial pouvant être très élevé, représentera un obstacle pour les petites entreprises ou celles qui sont en phase de démarrage.

En optant pour l’achat, vous aurez également l’avantage d’avoir le contrôle de votre équipement. Vous pourrez l’adapter, le modifier selon vos besoins spécifiques sans vous soucier de violer des clauses d’un contrat de location. Attention cependant aux garanties que vous auriez pu obtenir au moment de l’achat. D’un autre côté, la responsabilité de la maintenance et des éventuelles mises à jour repose entièrement sur vous. Ce qui peut représenter une dépense supplémentaire significative.

L’obsolescence fait partie des inconvénients de l’achat. La technologie évolue tellement rapidement, qu’une machine peut vite devenir obsolète. Alors que certaines machines offset peuvent durer des décennies comme nous en avons été témoins, d’autres notamment dans le domaine de l’impression numérique, se retrouveront dépassées au bout de quelques années seulement.

La location

Louer sa machine gagne de plus en plus en popularité surtout grâce à la flexibilité que cela offre. La location permet d’avoir un équipement adapté aux besoins changeants de votre imprimerie et de répondre rapidement à la demande du marché.

Forcément, à l’inverse de l’achat, louer ne nécessite pas d’investissement initial important. Cette méthode est donc pratique pour les petites entreprises et celles en phase de croissance. D’autant plus que les frais de maintenance et de mise à niveau sont souvent inclus dans les contrats de location.

Attention cependant, les coûts de location peuvent dépasser le coût d’achat de l’équipement. Cela représente aussi une certaine dépendance envers le fournisseur qui peut cesser son offre ou changer les conditions des contrats. En outre, il y a peu de chances de récupérer une partie de l’investissement contrairement à l’achat où la machine peut être revendue.

Vous l’aurez compris, la location offre flexibilité et accessibilité immédiate. Pour elle peut être plus coûteuse à long temps et vous n’aurez pas le même niveau de contrôle que l’achat. Il vous sera donc nécessaire d’effectuer une analyse approfondie pour peser les avantages et inconvénients afin de déterminer quelle option est la plus salutaire pour votre entreprise.

Comparer les offres des fournisseurs

Comme chaque fournisseur a sa propre structure de prix et conditions de service, la rentabilité de votre choix peut être grandement influencée. Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques conseils :

Observez au-delà des coûts initiaux : prenez bien en compte les conditions de financement pour l’achat et les termes de location. Quels taux d’intérêt seront appliqués ? Quelle sera la durée du contrat de location ? Quels seront les coûts supplémentaires ? Frais de maintenance ? Mise à jour ?

Regardez aussi les services inclus : un fournisseur peut offrir une formation à l’utilisation de l’équipement voire un support technique réactif. Et cela peut faire une grande différence pour la productivité de votre entreprise.

Comparer les différentes offres des fournisseurs peut être un travail long et fastidieux. Toutefois, cet investissement de temps peut se révéler très rentable. Pour vous aider, n’hésitez pas à parcourir la toile afin de trouver des comparateurs !

Les critères à retenir

Pour prendre une décision quant à acheter ou louer sa machine d’impression, un examen attentif de plusieurs critères est nécessaire.

Rentabilité à long terme : acheter peut sembler plus coûteux au départ mais plus rentable si vous utilisez votre équipement pendant de nombreuses années. A l’inverse, louer peut-être une solution avantageuse si votre entreprise est en pleine croissance et/ou que vous prévoyez des changements rapides.

Flexibilité et évolutivité : si votre entreprise a tendance à s’adapter rapidement aux nouvelles technologies, la location sera sans doute la solution la plus appropriée.

Maintenance, support technique et mises à jour : à l’achat, ce sont des domaines qui peuvent revenir à votre charge. Alors que certains contrats de location incluent ce type de services.

Normes environnementales : de plus en plus d’entreprises s’engagent dans des pratiques durables. Choisir un fournisseur qui propose des machines économes en énergie, par exemple, peut avoir un impact positif sur votre réputation.

Il est possible de trouver des outils en ligne pour guider votre décision comme des calculateurs qui vous permettront d’évaluer les coûts réels de chaque option.

En conclusion

Acheter, louer… chaque option a ses propres avantages et défis. Le choix dépend entièrement de votre situation financière, de vos besoins et de vos projections pour l’avenir. Il n’y a donc pas de « meilleur » choix universel. Chaque entreprise est unique et ce qui fonctionne pour l’une, ne fonctionnera pas forcément pour l’autre. Il vous faudra donc soigneusement peser vos options et consulter des experts si nécessaire.

Pour vous aider à gérer vos coûts d’imprimerie, vous pouvez télécharger la version de démonstration de notre ERP gratuitement. Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous via notre formulaire de contact.

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Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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Écologie et imprimerie : adopter une démarche responsable et durable

Par Pascal Malingue.

La conscience environnementale occupe une place importante dans nos vies et nos entreprises. Il est donc impératif de reconsidérer nos pratiques, pour des raisons qui dépassent les obligations légales ou une simple image de marque. C’est une question de responsabilité collective et de durabilité. En tant qu’imprimeur, offset ou numérique, comment pouvez-vous adopter cette tendance verte et rendre vos processus plus respectueux de l’environnement ? Cadratin Software étudie la question dans cet article.

Comprendre les enjeux environnementaux de l'imprimerie

L’imprimerie a toujours joué un rôle important dans la communication. Mais il ne faut pas oublier que le processus d’impression traditionnel peut avoir un impact important sur l’environnement. Encres chimiques, consommation élevée d’énergie et d’eau, production de déchets… l’empreinte environnementale peut être considérable. La prise de conscience générale de l’urgence environnementale a créé de nouvelles attentes pour les clients qui souhaitent que les produits qu’ils achètent soient respectueux de l’environnement.

Parallèlement, les lois et réglementations sont de plus en plus strictes. Les entreprises qui ne respectent pas certaines normes environnementales s’exposent à de lourdes sanctions. Par conséquent, passer à une imprimerie plus verte n’est plus une option mais une nécessité. Ces enjeux doivent être bien compris afin de prendre des mesures précises et efficaces.

Retrouvez plus d’informations sur l’impact environnemental de l’industrie de l’imprimerie sur le site internet de l’Union Européenne.

Optimiser la consommation de ressources

L’optimisation de la consommation des ressources est un pilier central sur la voie d’une imprimerie durable et responsable. Il existe de nombreuses façons de réduire la consommation d’énergie et d’eau, de minimiser les déchets et de choisir des matériaux durables et recyclables.

Des audits énergétiques peuvent être réalisés pour identifier les points de gaspillage et y remédier. Passer à des appareils plus efficaces et économes en énergie peut également être une solution efficace. Un éclairage intelligent, des systèmes de chauffage et de refroidissement optimisés contribuent tous à réduire les factures d’électricité.

Certaines technologies d’impression, telles que l’impression numérique, nécessitent moins d’eau que d’autres. Alternativement, vous pouvez envisager de mettre en place un système de récupération et de recyclage de l’eau.

En matière de déchets, l’objectif est double : réduire leur production en optimisant les procédés et en minimisant les pertes, tout en assurant un recyclage optimal de ceux qui ne peuvent être évités. Cela nécessite une sélection rigoureuse des fournisseurs, en privilégiant ceux qui proposent des produits recyclables ou issus de sources durables, comme le papier.

L’ADEME met à disposition des guides pratiques pour les professionnels de l’industrie souhaitant optimiser leur consommation de ressources.

Adopter des technologies d'impression écologiques

En adoptant une démarche écologique, les imprimeurs sont contraints de choisir des technologies d’impression plus respectueuses de l’environnement.

L’impression numérique s’avère être une alternative plus écologique par rapport à l’impression offset traditionnelle. En plus d’offrir une grande flexibilité en termes de tirage, elle consomme généralement moins d’énergie et génère moins de déchets car elle ne nécessite pas de plaques et permet une impression à la demande. L’adoption d’une telle méthode d’impression n’est pas seulement un geste pour l’environnement, mais également une opportunité d’améliorer l’efficacité et la rentabilité de l’activité.

L’utilisation d’encres écologiques représente un autre moyen de réduire l’impact environnemental de l’imprimerie. Il existe de nos jours une variété d’encres d’origine végétale ou encore des encres à l’eau qui contiennent moins de composés organiques volatils (COV) nocifs pour l’environnement. Ces alternatives ne sont pas encore parfaites mais permettent d’avancer vers le mieux. L’article de Marie-Ange Vollard pourra vous aiguillez sur les points forts et faibles de celles-ci.

Une autre avancée technologique à considérer est l’impression sans solvant. Elle a fait ses preuves en matière de respect de l’environnement et de la santé des travailleurs. Par exemple, l’impression UV LED sèche instantanément, éliminant ainsi le besoin de solvants et réduisant la consommation d’énergie.

Ces différentes technologies sont accessibles et bénéficient d’une acceptation croissante sur le marché. En les choisissant, vous améliorez non seulement votre impact environnemental, mais vous répondez également aux attentes de vos clients de plus en plus soucieux de l’environnement.

Obtenir des certifications environnementales

Une façon concrète de démontrer votre engagement écologique et de le valoriser auprès de vos clients est l’obtention de certifications environnementales. Ces labels certifient de la conformité de vos pratiques à des normes écologiques reconnues.

Parmi ces certifications figure le label Imprim’Vert, qui garantit la bonne gestion des déchets dangereux, l’interdiction de l’utilisation de produits toxiques et la sensibilisation aux impacts environnementaux. Il existe aussi des certifications axées sur la gestion durable des forêts, comme le FSC et le PEFC. Ces labels attestent que le papier utilisé provient de forêts gérées de manière durable.

Ces certifications, loin d’être de simples insignes, représentent un véritable engagement. Elles témoignent de votre responsabilité environnementale et peuvent être un atout concurrentiel majeur face à une clientèle de plus en plus sensibilisée aux enjeux environnementaux. Vous pourrez retrouver plus d’informations sur les certifications dans notre article à ce sujet.

Communiquer sur sa démarche responsable

Une fois que vous avez pris des mesures écologiques dans votre imprimerie, il est important de les faire connaître. En effet, communiquer sur votre démarche responsable est un moyen de sensibiliser vos clients, mais aussi vos collaborateurs à l’importance de l’environnement.

Avant tout, intégrez cette dimension écologique à votre image de marque. Par exemple, mentionnez votre engagement sur votre site internet, dans vos brochures, lors de vos échanges avec vos clients. Ne manquez pas d’expliquer les actions concrètes que vous avez mises en œuvre, et les certifications que vous avez obtenues.

Sensibilisez vos collaborateurs à ces enjeux. Ils sont en première ligne pour expliquer votre démarche à vos clients et leur montrer comment vos services contribuent à préserver l’environnement.

En communiquant de manière transparente et authentique, vous démontrez que votre engagement est bien plus qu’un simple argument marketing : il s’agit d’une véritable philosophie d’entreprise, intégrée à tous les niveaux de votre activité. Pour des conseils sur la manière de communiquer efficacement sur votre démarche responsable, consultez le site de l’ADEME.

En conclusion

Un comportement responsable et durable n’est plus une option pour l’industrie de l’imprimerie. Au-delà des obligations réglementaires, cette démarche répond à une attente croissante de la part des clients et de la société en général. Comprendre les enjeux environnementaux, optimiser la consommation de ressources, adopter des technologies d’impression plus respectueuses de l’environnement et obtenir des certifications environnementales sont autant de mesures qui vous permettront de vous démarquer dans un marché concurrentiel.

L’engagement environnemental est une réelle valeur ajoutée pour les entreprises et doit être souligné. Par conséquent, parlez de vos actions. En agissant de manière responsable, non seulement vous contribuez à préserver notre planète, mais vous donnez aussi à votre entreprise les moyens de prospérer sur le long terme. Pour plus d’informations, le site du Ministère de la Transition Écologique propose de nombreuses ressources sur ces sujets.

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Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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Comment fidéliser sa clientèle dans le secteur de l’imprimerie : stratégies et conseils

Par Pascal Malingue.

Ce n’est un secret pour personne, l’imprimerie est un secteur très concurrentiel. Pour se démarquer, la satisfaction client est la clé. Toutefois cette satisfaction n’est que la première étape. La seconde est la fidélisation. Transformer des clients satisfaits en clients fidèles est un enjeu primordial pour la pérennité et la croissance de votre entreprise. Attirer un nouveau client coûte généralement bien plus cher (coût de marketing, de communication…) que de fidéliser un client existant. Conscient de ces enjeux, l’équipe de Cadratin vous propose un guide pratique pour comprendre et mettre en place des stratégies de fidélisation client dans le secteur de l’imprimerie.

Comprendre les besoins de sa clientèle

Pour mettre en place la meilleure stratégie de fidélisation possible, il faut bien comprendre les besoins de sa clientèle. Cela implique de bien connaître vos clients, mais aussi le marché de l’impression dans lequel ils évoluent. Quelles sont leurs attentes spécifiques en matière d’impression ? Quels sont leurs délais, leur budget, leurs exigences de qualité ?

Il faut donc s’immerger dans le monde de vos clients pour adapter vos services et de produits à leurs demandes. Il s’agit ici de montrer votre capacité à résoudre leurs problèmes, à répondre à leurs besoins et à leur apporter une réelle valeur ajoutée.

Communiquer régulièrement auprès d’eux est un élément clé de cette compréhension. Interagissez avec vos clients, posez-leur des questions, demandez-leur des retours sur vos services (enquête de satisfaction, avis sur votre site internet, etc.). C’est grâce à cette proximité que vous pourrez anticiper leurs besoins et vous positionner comme un partenaire fiable et indispensable dans leur processus de production.

Assurer une qualité de service irréprochable

Dans le secteur de l’imprimerie, une qualité de service irréprochable est une condition sine qua non pour la fidélisation de la clientèle. Elle se manifeste à plusieurs niveaux.

Tout d’abord, le maintien de la qualité d’impression est essentiel. La cohérence de la couleur, la précision des détails et la qualité du papier utilisé sont des éléments qui feront la différence pour vos clients. Le respect des délais est également crucial. Rien ne peut être plus frustrant pour un client que de manquer une date limite à cause d’un retard de livraison. Planifiez soigneusement votre production pour garantir des délais de livraison fiables.

Le service client joue également un rôle majeur. Un service tel que celui se doit d’être réactif et à l’écoute. Il aide à résoudre rapidement les problèmes et à répondre aux questions, contribuant ainsi à la satisfaction globale du client.

La transparence et l’honnêteté sont également essentielles pour instaurer la confiance. Soyez clair sur les prix, les délais et les conditions de service dès le départ. Communiquez de manière ouverte et honnête si des problèmes surviennent.

Selon un article de marketingprofs.com, 23% des clients arrêtent de faire affaire avec une marque qu’ils aiment après une seule mauvaise expérience. En d’autres termes, l’importance d’une qualité de service irréprochable ne doit pas être sous-estimée.

Proposer une offre personnalisée et innovante

Fidéliser sa clientèle dans l’industrie de l’impression implique de proposer une offre à la fois personnalisée et innovante.

La personnalisation est une tendance dominante dans le monde actuel de la consommation. Les clients apprécient une attention spécifique à leurs besoins et désirs. Dans le secteur de l’imprimerie, cela peut se traduire par l’adaptation des produits et des services aux exigences précises de chaque client. Cela peut être, par exemple, la personnalisation de la conception, la flexibilité des formats d’impression, ou encore la proposition de finitions spéciales.

De plus, proposer des programmes de fidélité et des avantages exclusifs à vos clients peut renforcer leur engagement envers votre marque. Que ce soient des remises sur les commandes répétées, des livraisons gratuites, ou des offres promotionnelles, ce sont autant d’initiatives qui encouragent vos clients à revenir.

Un dernier point à accorder à vos offres pour garantir la fidélisation c’est l’innovation. Cela implique de rester à jour avec les dernières technologies d’impression et de proposer régulièrement de nouvelles solutions.

Une étude de Deloitte montre que 36% des consommateurs sont intéressés par des produits personnalisés, soulignant l’importance de l’innovation dans la personnalisation.

Développer une relation de confiance avec ses clients

Dans toute stratégie de fidélisation, instaurer une relation de confiance avec ses clients est fondamental. Le secteur de l’imprimerie n’y fait pas exception. Cette confiance, si importante, repose sur plusieurs piliers :

Une communication transparente et régulière. Les clients apprécient être informés sur les différentes étapes de leur commande, des délais de production aux dates de livraison. Cette communication ouverte renforce leur sentiment d’implication et de confiance envers votre entreprise ;

Un suivi personnalisé des projets permet aux clients de se sentir valorisés. Cela peut prendre la forme de points de contact réguliers pour discuter de l’avancement du projet, ou de gestes personnalisés comme des messages de remerciement ou des suivis post-livraison ;

Recueillir et traiter les retours d’expérience des clients. C’est un moyen puissant d’améliorer votre offre et de montrer à vos clients que vous vous souciez de leur satisfaction.

Fidéliser sa clientèle dans l’industrie de l’imprimerie exige une approche globale, centrée sur le client. Comprendre leurs besoins, assurer un service de qualité, proposer des offres personnalisées et innovantes, et surtout, développer une relation de confiance sont autant de stratégies pour bâtir une clientèle fidèle.

Pour vous permettre de vous concentrer sur de telles stratégies, optez pour un logiciel de gestion adaptés à vos besoins comme Cadratin Software. Vous pouvez l’essayer par vous-mêmes en téléchargeant la version de démonstration.

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